29.2.12

février 2012 : puisqu'il nous est permis d'aimer la ville...


"entre carré de cœur et pierres d'angles"



Penché sur une table à dessin, nous voilà en train de d'imaginer la ville :  entre architectures ("... grande écriture du genre humain") et compositions urbaines (souvent issues de réflexions sociétales, sociales et humanistes), nous construisons des plans, structurons des lignes, ordonnons et dérangeons les formes, les styles et les visions, le tout en respectant des proportions...
Difficile dans ce temps de conception ou "d'analyse de laboratoire", de rester étranger aux contextes proposés (aux lieux de constructions, aux éléments naturels propres aux territoires) et de fait au paysage, fruit du travail des hommes sur la nature (...  les acteurs, devenant membres "d''une nature urbaine", allant jusqu'à conceptualiser maintenant l'idée de "natures de villes", "nature en ville"...).

"Metropolis II" par Chris Burden, in "Good as", août 2011

Ainsi, il ne semble pas possible d'envisager la ville comme un objet d'étude dénué de mouvements, de liens, de relations voir d'esprits ou d'ambiances. C'est sans doute d'ailleurs dans cette démarche de compréhension d'une "ville vivante" ou de "vie urbaine", que l'on trouve la permission d'aimer la ville !

"Comme une permission d'aimer la ville"
Avec cœur, nous contribuons à son histoire en l'écrivant ou en se sentant concerné par son destin via le débat, la concertation, la médiation, la sensibilisation ou milles autres outils qui nous impliquent dans son évolution.
De fait l'art dans la ville, comme dans les jardins ou paysages urbains, traduit aussi le produit de notre propre activité sur la ville ou l'idée que l'on s'en fait. Le langage de l'art apparaît comme le propre de l'homme en se distinguant de la nature et en s'adressant délibérément à nos sens, nos émotions et notre intellect


à propos de joie, de séparation, d'imprévu, de frayeur, d'étranges rencontres
des gens, de vies différentes, de ville et d'amour *

Espaces en mutation, comme objet de séduction urbain :
Sous l'ère de la métropolisation, répondant à dynamique spatiale qui organiser le territoire autour d'une métropole, et face à une mondialisation (= globalisation) toujours plus grandissante, la ville et ses espaces urbains se trouvent aujourd'hui en pleine mutation, en nous offrant une infinité de possibles : on peut alors l'apprivoiser ou l'aimer sans limite, notamment grâce aux nouvelles technologies permettant une société où  les frontières sont sans cesse repoussés. La ville apparaît ainsi comme un théâtre d'expressions multiples, métissés et peuplés d'éléments contradictoires qui ne cessent de nous interroger : sur nos manières de vivre, de consommer la ville, de l'utiliser, de s'en employer, de la faire notre...
Il nous est désormais possible d'aimer la ville, ses paysages, ses quartiers, ses temporalités... comme autant de conquêtes à envisager. La ville s'en trouve alors impactée, à la fois diversifiée, hétérogène, sctorisée, ou encore traversée par de nombreux réseaux de fonctionnalités ou même par de forts sentiments affectifs (via l'habitus et les usages ou les appropriations successives) habillés de langages, de cultures et d'histoires.


la ville garante du partage, expression d'un vivre ensemble :
Au delà de ce qui la compose (en s'appuyant sur des vecteurs techniques, culturels, esthétiques...) de ce qui la rend hybride et multiple, la ville en proposant des lieux de fête, de rituels, de performances, d'événements fédérateurs joue sur de forts critères identitaires. Catalyseur de sens, la ville défend aussi une "polyphonie urbaine" : elle assure une médiation entre le singulier et le collectif, elle défend la spécificité de chaque élément tout en les intégrant dans un système collectif, un mode de fonctionnement. Elle reste garante du vivre ensemble en instaurant un climat...
... en permettant à chacun de vivre son histoire, 
en nous permettant de concevoir une histoire d'amour avec elle !

* "Paris je t'aime" (2006)

Découvrez le programme de février, entre histoires de vies et histoires de villes :
  • zoom : concevoir une dynamique propre à l'espace urbain : percevoir une ville en mouvement à travers l'expression d'un lien organique entre corps humain et corps urbain. (en écho à l'exposition "Danser sa vie" au Centre Pompidou à Paris du 23 novembre 2011 - 2 avril 2012). 
  • coup de cœur : à l'oeuvre de Jean-Paul Goude à l'occasion de l'exposition "Goudemalion" (du 11 novembre 2011 au 18 mars 2012 au Musée des Arts Décoratifs de Paris), ce "faiseur d’images" de la création contemporaine propose une vision rétrospective et créative de son œuvre à travers tous les champs d’intervention : de la mode à la photo, de la publicité au spectacle vivant.
  • veille doc. : un clin d'œil nouveautés !
    • Retrouvez "Rumeurs d'archis", une émission consacrée à l'architecture européenne au travers de portraits, d'interviews et de reportages. Une émission émise sur radio Nantes : http://www.euradionantes.eu/
    • Beau geste : une farce dans la forme mais un recueil d'idées précieuses dans le fond, arrêtons-nous sur "Quand je serai ministre de la Culture...", un ouvrage drôle et stimulant de Jean-Gabriel Carasso.
  • veille com. : la vie des réseaux bordelais...
    • "C'est @ l'ISIC" :  Poursuite "des Com'mutations", cycle de conférences dédiées aux mutations des métiers de la communication (issu d'un partenariat ISIC de Bordeaux 3 et APACOM), avec une table ronde sur "Métiers de la communication & éthique : la morale au beau fixe !" (retour sur la conférence qui s'est déroulée le 23 février, à 19h, à la Maison Écocitoyenne de Bordeaux).
    • C'est @ l'APACOM :  "Nous devons faire évoluer les métiers de la communication mais aussi défendre nos pratiques [...] et c'est sur ces créneaux que j’attends l’APACOM comme un collectif qui peut porter et défendre des valeurs communicationnelles". Retrouvez "mes premiers pas à l'APACOM".
  • portrait du mois au réalisateur et cinéaste Tim Burton (à l'occasion de l'exposition "Tim Burton et ses monstres" à la Cinémathèque Française du 07/03 au 05/08/2012).
  • via le "flash-book" : sélection d'actu entre flash-back et "facebook"
  • perspectives :  dans le cadre des « Journées du CAUE », le CAUE de la Gironde a proposé : "les réformes de l’urbanisme, nouveauté 2012" par M. Philippe BAFFERT, consultant en droit de l’urbanisme (retour sur la conférence du 29 février 2012 qui a réunit 250 personnes au Conseil Général de la Gironde).


"C'est beau une ville la nuit, c'est chaud une ville le jour
Moi dans toute cette cohue je promène ma nonchalance
Je me ballade au ralenti et je souris à la chance

D'être ce que je suis, d'être serein, d'éviter les coups de surin

[...]

Je suis un enfant de la ville donc un fruit de mon époque

Je vois des styles qui défilent, enfants du melting-pot

Je suis un enfant tranquille avec les poches pleines d'espoir

Je suis un enfant de la ville, ce n'est que le début de l'histoire"

30.1.12

janvier : l'importance de la relation


2012, à nous d'écrire la suite...


Nous voilà contraint de tourner ensemble une nouvelle page de notre histoire. Or, si on ne peut pas empêcher cette nouvelle année de commencer, on peut toutefois en choisir ses grandes orientations et croire aux changements qu'elle véhicule. N'est-ce pas un moment clé pour (ré)affirmer ses ambitions, crier ses valeurs, donner vie à ses engagements et les défendre avec force ? Je crois, en effet, cet instant propice à un "éternel retour"...

Pour repartir d'un bon pied, il est parfois conseiller de s'appuyer sur des repères solides,  telle que l'expression d'une périodicité : ici, le mois de janvier invite à la projection, l'évasion ou l'éclosion de projets multiples, de ceux qui constituent  une occasion supplémentaire de redonner du sens au "Zen News".
Plus encore, ce blog apparaît comme un pèle-mêle à percevoir comme un lieu de croisements (vision de possibles) et de libertés, une tribune à laquelle je crois encore, pour laquelle je veux toujours m'investir aujourd'hui...

En 2012, il s'agit donc de conceptualiser un outil de proximité qui nous permet d'envisager des  rendez-vous, de revenir sur des rencontres, en écrivant, entre nous ou avec vous, une suite proche, humble et généreuse :


puisse 2012, nous rappeler que les réseaux ne peuvent remplacer les relations.


- écrire une suite ouverte aux changements et aux évolutions sociétales : de celle qui saura évoquer nos vies qui bougent de manière permanente, en dressant le portrait d'un  théâtre du quotidien, vecteur d'ambiances et de paysages divers (environnementaux, philosophiques,  politiques, sociaux, économiques...).
- écrire une suite consacrée à "la matière communicationnelle" : de celle qui proche de la science, saura rendre sa juste place à la gestion des flux d'information, à la vision organisationnelle ou aux enjeux de relations...
- écrire une suite peuplée d'innovations techniques : de celle qui perçoit les outils techniques comme autant de réponses à des besoins clairement identifiés, sans pour autant sombrer dans des effets de modes...
- écrire une suite favorisant des approches multi-culturelles et des pratiques artistiques plurielles : de celle qui entre "culture légitime" et "culture populaire" s'applique à soutenir de nombreuses initiatives artistiques en prônant l'idée "d'un spectacle complet" et le principe d'art total, de celui qui tente de créer des relations et de tendre des passerelles entre les différentes disciplines (théâtre, danse, musique, peinture, architecture, photographie, cinéma, vidéo, cirque, performances...).

"Fanny Adler et Vincent Madame :deux témoins qui regardent le monde actuel, en réfléchissant, en prenant position dans l'espace, conscients d'avoir un rôle à jouer dans une histoire en chantier, qui se construit, et s'écrit avec l'émergence de potentialités, comme autant de suites à donner..."
Extraits de la performance "juste avant les forêts" : le concept : tourner durant l'été dans le quartier de l'université Diderot (Paris 7), vidé de ces étudiants, quartier fantomatique et en chantier. (2007-2008 )

Autant de suites, qui en janvier comme tout au long de cette année, devront soutenir un programme serein et constructif :
  • ... qui ZOOM sur le passé : à l'image d'un rendez-vous annuel, si on s'amusait à réitérer l'exercice du bilan. Attention ! un coup à droite, un coup à gauche, de coups de coeur en coups de gueules, zoomons sur 2011.
  • ... qui VEILLE sur le(s) futur(s) proche(s) : 
    • côté com. : avec la première édition des Com'mutations, cycle de conférences dédiées aux mutations des métiers de la communication (issu d'un partenariat ISIC de Bordeaux 3 et APACOM), et une table ronde sur "Métiers de la communication & Digital : le numérique change la donne !" (retour sur la conférence qui s'est déroulée le 26 janvier, à 19h, à l'IUT Michel de Montaigne de Bordeaux).
    • côté doc. : il s'agit de répondre à un besoin de valorisation des ressources via des bases documentaires sur Internet (web 2.0), pour offrir des produits et services adaptés aux publics variés : propositions, constats, évidences et débats... (retour sur "les rencontres des documentalistes" qui s'est déroulée le 24 janvier, à la FNCAUE à Paris).
  • ... qui vit le présent, avec COEUR : "Tout d'un coup, moi j'en ai ma claque, cette fois ça y est, je ne me retiens pas, j'en ai ma claque, moi, de tout ce monde-là, de chacun avec sa petite histoire dans son coin..." Trente ans après l'oeuvre de Koltès, Patrice Chéreau et Thierry Thieû Niang mettent en scène une désespérance que nous adresse en pleine face Romain Duris ! (retour sur "La Nuit juste avant la forêt", un coup de coeur joué au TNBA en janvier 2012).
  • ... qui n'oublie pas les autres mais propose le PORTRAIT DU MOI(S) : à l'occasion de la sortie du film "Parlez-moi de vous", nous redécouvrons Karin Viard, l'actrice qui ne fait pas de cinéma mais qui préfère créer du lien entre vous et moi.
  • ... qui croit toujours à d'autres PERSPECTIVES : nouvelle année, nouveau programme, tout est en dans le dernier journal du CAUE, une structure qui souhaite être encore plus présente en 2012. (rendez-vous sur facebook...)



"Le Zen News vous souhaite une bonne et heureuse année.   
En 2012, à nous d'écrire une suite unique
 en érigeant le changement comme une norme.

Faites donc sauter vos certitudes et réinventez vous ! "

4.10.11

Séquence d'octobre

Une promesse quotidienne :
où vous voulez, quand vous pouvez !




Video from Phillip Glass - Directed by Benjamin Millepied - Dancer Craig Black - 2011

"C'est ici que l'on vit, c'est ici que l'on va,
c'est ici que l'on est ou bien là que l'on croit."

La routine "métro / boulot / dodo", apparaît comme une suite manquant finalement de "cadeaux originaux", toutefois faire autrement est perturbant et faire différent n'est pas toujours possible. On est donc en droit de se poser la question : la routine, est-ce grave docteur ? Crainte du quotidien, peur du toujours pareil ou tout simplement de l'ennui, de l'oubli ou même de la tristesse du dessin / dessein de sa vie...

...Halte là ! Point d'idées noires ou de problème sans solution : chaque matin peut être unique, on peut y croiser un "métro rigolo avec de drôles de stiquers ou autres habits hauts en couleurs". Il peut nous conduire ici et là vers un autre là-bas...


Ce n'est pas "un métro rigolo" pas encore la routine !
le "Tram Tours" au delà du rêve,
une valeur ajoutée ou réalité augmentée dès 2013

Ce métro peut aussi nous mener simplement au "boulot -théâtre opérationnel ou caserne émotionnel-" un lieu unique à fort impact où rien est joué d'avance, entre mutations des ambiances, changements de fond et développements des attentions.

Un théâtre opérationnel ?
En mars 2011, pour sa campagne de recrutement européenne Disneyland Paris a eu une idée originale :
mettre en place un "bureau de recrutement
 pop-up"  à chaque étape de ses rencontres avec les candidats en Italie, Espagne, Angleterre et France. Un bureau 
qui rappelle bien évidemment un décor de dessin animé, une porte ouverte au rêve Disney  ?...

Enfin, le soir, quand il nous vient l'envie de rentrer, "nul besoin d'attendre le coucher pour vivre l'expérience du dodo". Seul ou accompagné, il peut être fade, d'une belle banalité ou lieu d'étreintes exagérées, perçu comme un horizon d'attentes inespérées, nid de fantasmes non avoué ou fabrique de rêves à réaliser. Ancré dans l'habitus, il reste le fruit d'une intense variétés.


Veuillez installer Flash Player pour lire la vidéo

BREF, quand on réinterprète l'adage "métro / boulot / dodo", nul besoin de se lamenter, mais plutôt de croire à une autre idée : envisager la routine comme un large défi à relever... S'il n'en tenait qu'à nous de faire naître un éclair dans la sobriété d'octobre !

En ce sens, le programme du mois nous invite, inexorablement, à profiter de chaque instant, à vivre éperdument ; au delà d'y goûter pourquoi ne pas pouvoir simplement être et savoir le prouver pour saisir l'instantané en tout impunité :
  • Coté Zoom : participer à un projet collectif pour donner du sens à une aventure culturelle audacieuse en érigeant l'art comme un principe de Ré-évolution urbaine, tel a été le concept d'Evento 2011 (à Bordeaux, du 6 au 16 octobre 2011).
  • Côté Veille :  avec "Carmina Burana", le chorégraphe Mauricio Wainrot exprime les caprices de l’amour avec un mélange d’humour noir et d’appétit de vivre. Son ballet  exubérant et puissamment théâtral, participe sans doute à un renouveau culturel... Cela vaut bien un coup de projecteur ! (à l'Opéra de Bordeaux du 18 au 28 octobre 2011).
  • Coté Coeur : un vent de soul souffle en rythme sur la planète pop avec "The Jouby's" et des drôles de "3 Some Sistters".
  • Portrait du Mois : on s'intéresse au parcours de la chanteuse Camille, à celle qui nous chante désormais : Ilo Veyou !
  • Perspectives : accompagner le temps des projets en approfondissant la question du projet urbain, le CAUE de la Gironde vous invite, dans son dernier journal, à réfléchir au devenir du cadre de vie dans les communes.


Loin des petites stratégies et loin des calomnies, très loin de toutes bêtises en évitant au mieux le conflit, à nous de prendre garde à la routine et de continuer à avancer :


"Allez Allez Allez..." de Camille. -2011

"allez, allez, allons,.. La mise au point en a souffert mais en live que c'est bon !



"à nous d'aimer surtout intensément la vie,
en ne supportant jamais qu'on nous l'abîme"

30.9.11

Septembre 2011 : loin du prêt à porter et du prêt à penser


Il est (désormais) temps de partir...
« ... à l’assaut ! »

« Ce n’est pas sous les beaux plafonds qu’on bouscule les conventions, pas sous les lustres des Salons que se font les révolutions […] Ce n’est pas dans les rédactions que l’on bouscule les conventions, pas aux premières des projections que se font les révolutions… »
« … Ce n’est pas sous les beaux plafonds que naissent les mouvements de fond ; pas sous les lustres des Salons qu’on change nos montres pour de bon ! »


La rentrée, comme déclencheur d'espoir pour l’année à venir, nous pousse parfois à rétablir un juste retour des choses. Alors, on se fait de belles promesses avant de repartir et des phrases philosophiques surgissent telles que :
  •  "Seul le mouvement peut nous aider à accompagner le changement" : Si, "face au monde qui change, il vaut mieux penser le changement que changer le pansement", la pensée ne doit pourtant pas empêcher l'incontournable mouvement... Le changement ne serait donc plus un simple phénomène physique, une promesse ou un idéal type à dépasser, mais induirait plutôt un nouveau rapport au monde. Il n'est plus perçu comme un phénomène transitoire de passage d’un état à un autre, mais comme un bouleversement permanent, dont personne ne peut connaître ou maîtriser l’ensemble des aspects. Tout bouge constamment : les acteurs, les situations, les dispositifs et les politiques, les leçons qui en sont tirées et la notion même de rationalité. Le mouvement, c'est avant tout la somme des changements produits et en cours dans un système donné.
  • ou encore "Pour porter des idées, il faut les comprendre, les défendre et surtout les incarner" :  S'interroger, tourner le monde en question, en faire sa propre lecture... C'est porter des idées, peut être partager un point de vue avec quelqu'un ou avec d'autres, arriver à confronter les réalités ou concevoir différemment un fait, pour défendre d'autres enjeux... Puis finalement en douter, ou en être sûr... Vient le temps de l'explication, de l'argumentation, de la persuasion... Naturellement et humainement on comble l'écart qui se situe entre le monde, les enjeux et les idées, celles qui deviennent nos idées : on les incarne en coutenant un raisonnement, mais en acceptant aussi le danger qui côtoie la merveilleuse aventure du "portage / partage d'une idée". Face à toutes ces étapes, à toutes ces prises de risques, quel beau défi que de croire en son projet.
Et si aujourd’hui encore ces « tartes à la crème » n’étaient finalement pas si dénuées de sens. En effet, ça parait évident qu’il faut agir pour réussir, sûrement bouger pour avancer, ou même oser pour réagir, … et pourtant, est-ce vraiment ce que nous faisons tout le temps ?... pas si sûr !

C’est pour toutes ces raisons que le Zen News préconise « un retour au terrain », soit un recours indispensable au dynamisme, à travers une véritable invitation au combat : « Amis levez-vous c’est en faisant qu’on fera, c’est en bougeant qu’on y arrivera, c’est en pensant autrement qu’on agit déjà différemment... ».En suivant cet engagement, s’il vous plaît en septembre, faites que l'action devienne la clé d'un "mouvement intelligent", de celui qui apporte une valeur ajoutée, de celui qui assure un engagement, qui assume une volonté tout en donnant du sens à toute agitation.

Ainsi, entre valeurs, visions et positions, "ce pêle mêle, nouvelle version" change de forme mais n'en n'oublie pas pour autant le fond... On vous invite à l'assaut, voilà le programme :


  • Coté Zoom : Donner du sens ou faire sensation, où en est le journalisme d'aujourd'hui ? on prend position...  / Retour sur les "Tribunes de la presse", du 30 septembre au 2 octobre 2011 à Arcachon.
  • Coté Veille : Perçue comme une des références de la presse culturelle et artistique, à travers l'observation et l'analyse de la scène contemporaine, on vous présente la revue  "Mouvement l'indisciplinaire des arts vivants ! ".
  • Coté Cœur : Tout est beau et tout respire le bonheur avant de partir à l'assaut, mais hélas cela ne va pas durer... quand d'un côté "La guerre est déclarée" pour ces parents qui veulent sauver leur enfant, ou quand de l'autre, on fait appel à la "Polisse"...  Ce mois-ci, les coups de coeurs sont filmés !
  • Portrait du Moi(s) : Viendra bientôt le temps de payer sa redevance TV, alors zappons et découvrons la : celle qui enchante depuis 2004, "la Matinale" de Canal + : la productrice, auteur et présentatrice Maïtena Biraben.
  • Perspectives : Pour répondre à sa mission de sensibilisation lors des journées européennes du patrimoine, Le CAUE vous invite au voyage : quand l'architecture de marché rencontre l'expression chorégraphique / Retour sur "Voyage dansant à la halle des Chartrons", le dimanche 18 septembre 2011 à Bordeaux.

"Pour que la rentrée rime avec succès,
à nous de savoir la réinventer :
prendre son envol pour atteindre son but"

28.8.11

Août 2011 : correspondance(s)



"Et si nous étions tous Bordelais,
le temps d'une carte postale d'été"


Une chose est sûre, l'hiver nous va plutôt bien mais on porte encore mieux l'été. Alors, quand Septembre arrive à grand pas et avec lui la fin des vacances, on se promet que si l'été vient à s'enneiger, on restera dehors en se réchauffant les mains, en attendant l'été prochain.






"L'été" par 3 gars su'l sofa. -2008.


En attendant la rentrée, il nous est encore possible d'envoyer tout balader pour profiter à fond des derniers instants de liberté ! ... Sous les derniers parfums d'été, on se sent simplement bien et détendu ; juste assez pervers pour envoyer une trace de "tout va bien" à ceux qui sont restés au loin :

Atelier d'écriture" - juillet 2011


Bonjour,


Je vous envoie une petite carte postale de Gironde où je passe une fin de mois fort agréable. Inutile de vous dire que je n'ai aucune envie de rentrer, ni de retrouver mes émails et la tonne de courrier qui auront bien-sûr patienter jusqu'à mon retour.
Ici on essaye d'oublier le travail avant de replonger... et vous deux, comment ça va à Paris entre "Panda roux et Panda gris" ?...
Moi, je profite mais le quotidien arrive finalement à me manquer un peu ! Avant de vous revoir bientôt, laissez-moi vous raconter mon été Bordelais.
A très vite


"Ce matin là, un peu idiot, j'ouvre ma porte et il fait beau.


A Bordeaux même les Bobos peuvent être beaux.


Je traverse la rue, cri aussitot, un petit rien coule sur ma peau.


A Bordeaux l'inédit à un côté chaud.


Quelle drole d'idée derrière ces mots, la joie me vient presque aussitôt.


A Bordeaux, les filles ont les yeux indigots.


Et au milieu de l'apéro : lecture, Lillet et petits gâteaux.


A Bordeaux, c'est parfois comme sur les photos.




Mais, Bordeaux c'est ma vie quotidiennes, scènes d'émotions, de rires, de peines...


Bordeaux, sans vous n'est plus la même, rêves déçus, gouts de dévenne...


Et si je rentrais :


à Bordeaux je vais maintenant toujours plus haut,


à Bordeaux je me sens prêt pour un renouveau."

En cette fin du mois d'août, qu'il est bon de se croire toujours en vacances :






    • loin du rêve, en profitant des derniers jours de "DYSTOPIA" : une proposition de parcours entre avatars du présent, fantomes du passé et horizons incertains d'avenir /Zoom sur l'exposition du CAPC (Musée d'Art Contemporain de Bordeaux / jusqu'au 28/08/2011).

    • en partant à l'assaut de la citadelle de Blaye pendant le 22ème festival "Les Chantiers"/Coup de coeur estival donnant la part belle au théatre en Gironde.

    • en prenant "position(s)" - loin du buzz et des contestations - sur la nouvelle campagne de communication girondine toujours pleine de plaisirs... /Coup de veille au service du tourisme.

    • en écoutant au calme la voix d'Amy Winehouse /Dernier portrait pour une grande dame de la Soul Music.

    • en annonçant déjà les Universités d'été des CAUE : "la concertation, une vraie participation" /Perspectives de rentrée : les 7, 8, 9 septembre sur le site du Pont du Gard.



    "Partir encore, décrocher les chemises,
    refermer les valises, aimer les escapades :

    ... voir les gares, les marchés, les fleuves, les villes ...
    ... comprendre leur histoire et leurs architecture ...
    ... apprécier les musées déserts, entre deux réunions de travail, ...
    ... les villages sans jumelages, ...
    les talus sans point de vue et les cafés sans terrasse.

    Tout voir mais n'être jamais touriste."


    "La Consolante" d'Anna Gavalda - 2009*


    *Littérature d'été
    entre 800 pages de trop dans un Max Gallo
    et 15 chapitres pourris dans un Marc Levy