Des zoom du mois, des côtés doc / des côtés com, un peu de veille, des coups de coeurs / des coups de gueules / des perspectives... Le tout servi très chaud par un édito... C'est le "Zen News", le blog sans prétention.
FACES B n°5 - So vintage ! - juin 2013 Photo de UNE réalisée par Anthony Rojo, avec la complicité élégante de Blandine
"C'était mieux avant,... ou pas !"
Au lendemain de l'été, le nouveau FACES B est arrivé ! Ce numéro 5 est résolument vintage.
" A mains nues, nous marchons les yeux fermés vers l'être que nous sommes…"
Portrait Anthony Rojo - juin 2013
A tous les nostalgiques des
paradis perdus, de ceux qui pensent que c’était mieux avant, j’aurais sûrement du
mal à leur donner raison ! C’est vrai, moi qui perçois la vie comme une
partition, suite de péripéties et de rebondissements, je préfère largement me
tourner vers l’avant.
Non loin du passé mais proche de l’avenir,
je tente simplement de vivre ma vie maintenant. J’envisage mon existence dans
ce qu’elle a de plus intense, préférant en tout temps les frasques du présent.
Pourtant, je sais que nous ne sommes jamais à l’abri de flashbacks étonnants.
Par un signe, une trace, une
couleur, une odeur…, l’histoire que nous menons nous surprend parfois à
convoquer l’âge d’or, paysage idéal des souvenirs d’enfants. Et bien détrompez-vous,
voilà que j’aime soudain retrouver ces images qui jalonnent mon chemin. Quelle
joie d’observer finalement que l’enfant d’hier, n’est pas si éloigné de l’homme
d’aujourd’hui.
Au fond, n’est-ce pas là toute la vertu d’une « vintage
memory » ?
Pour partager avec nous l'esprit FACES B,
n'hésitez plus à venir nous retrouver sur FACE(S) BOOK.
Une partie du comité de rédaction FACES B
juin 2013
Nous rêvons
tous de transformer le monde qui nous appartient déjà, pour le rendre meilleur
ou même le changer pour de bon. En cela nous sommes des ouvriers du rêve :
comptant sur notre imagination et notre soif de possibles… mais aussi sur
celles des autres.
Ainsi, la
tête dans les nuages, nous rêvons déjà ! Et voilà que la passion, la
liberté, le temps, l’aventure, le voyage, l’égalité, l’espoir, l’évasion…
deviennent autant de facteurs de motivations qui nous poussent ensemble à
envisager la vie différemment.
Tout
comme le TEDx ,
le rêveest
plus quejamais un langageuniversel à partager avec vous.
En 2013, prenez place à noscotés pour vivre uneexpérienceonirique, mécanique, et utopique, portée par une ambition collective
: We have a dream !
/ le 18 mai à bord d'un train : impressions nostalgiques
Perdu dans
la "Nuit des Musés", au milieu de choses intenses qu'il s'agit
d'observer, choses trop vivantes pour les saisir parfois... Nous revoilà !
Je me revois prendre la température d'un "Printemps des Poètes"
teinté d'une pluie à 23°C et vouloir brusquement me préoccuper du moral de la France…
Comprendre, voilà encore et toujours une idée me plaît !
Mais attention, pour ne pas sombrer dans le misérabilisme évoquant la
crise, ou une simple métamorphose qui génère de l'inquiétude, le Zen News
préfère nous parler ou plus justement parler de nous. Au fond, ici, peu importe
l'état du pays... Ouf, une nouvelle fois sauvés par notre égo, on en vient à se
poser d'autres questions :
Dans ce contexte perturbé, face à ces constats fluctuants, sommes-nous
finalement les hommes de la situation ? Et nous dans tout ça, où
sommes-nous ? et où en sommes-nous vraiment ? "... Dans une
poubelle, le nez au ciel... Dans un hôtel au Sofitel... dans un brouillard, au
fil de l'eau... à Zanzibar ou à Bordeaux"
Tout l'enjeu serait alors de se situer pour mieux se cerner, pour ne pas
perdre son intégrité ! Difficile ? Pas vraiment... Inutile de
choisir un camp pour obtenir la solution, d'ailleurs le Maestro le chantera
bientôt à la radio : "Soit tu
es l'un ou soit tu es l'autre, t'es un homme ou bien tu péris, tu peux choisir
de ne pas être, de simplement pousser ce cri : ni l'un ni l'autre, je
suis, j'étais et resterai moi". Ainsi, enfermé dans
nos délires introspectifs, en politique comme en classe
publique, on se retrouve parois où l'on veut et toujours où l'on peut. Il
se trouve qu’on aime souvent se poser où tout est tranquille, à l'ombre du fracas
et où la vie scintille, où il fait finalement bon d'exister. Bref, il faut
bien l'avouer, nous sommes de plus en plus nombreux à préférer être en paix.
Comment et pourquoi ?... cette quête se
fait souvent de manière inconsciente mais jamais sans adjuvant. Sur ce point,
pour le "avec qui" et "avec quoi" on peut toujours compter
sur Charles et Diana, sur Pimprenelle et Nicolas, sur Keith et Anita, ou même
sur Bernard et Bianca... compter sur l'espoir ou d'autres trucs comme ça.
On quitte souvent le bien pour aller vers le mieux,
mais quand tout va trop vite, on peut oublier de regarder autour de nous et
s'oublier dans un monde qui ne nous ressemble pas. Alors est-ce qu'on est
vraiment mieux chez Keith & Anita ? Difficile de répondre à Carla, nous ne
savons plus ou ne savons pas... Et si nous en étions déjà plus là ?
Emportez par la vitesse du mois de mai, offrez-vous un monde à nuancer :
CÔTÉ ZOOM /évolutions et évaluations des actions de communication : heureux qui communique, et on se moque bien au fond de savoir à qui ? pourquoi ? On aime faire le buzz et penser au court terme et pourtant prenons garde à ne pas oublier que les pas les plus grands se font toujours en réfléchissant... #humeur.
CÔTÉ COEUR /"je ne t'ai pas suivi, je t'ai trouvé, c'est totalement différent" et si vous acceptiez de vous faire accompagner "le temps d'une aventure". Le dernier film de Jérôme Bonnel avec Emmanuelle Devos et Gabriel Byrne.
PORTRAIT DU MOIS / Jacques PFISTER, grand patron de la Chambre de Commerce et d'Industrie de Marseille et Président du collectif MP 2013, rêve en grand et partage notre engagement capital pour la culture. [à retrouver dans Faces B - N°4, p.32-33]
CÔTÉ VEILLE / Au fil d'un rêve "Triple C" : entre Connaissances, Culture et Communication...
... Quand l'APACOM envisage la relation Communication et Culturecomme un nouvel axe de travail. A l’occasion de la création de la nouvelle commission « Communication et Culture », nous avons rencontré Lise Harribey, vice-présidente de l’APACOM, qui revient sur la genèse et les objectifs de ce nouveau groupe de travail.
23 mai / Maintenant pour Georges Moustaki "il est trop tard", demain est un autre jour... Celles et ceux qui me connaissent le savent bien, un hommage s'imposait !
26 mai / DANSER LE PRINTEMPS À L'AUTOMNE / Quand Thierry Thieû Niang fait travaillé avec 25 danseurs amateurs âgés de 60 à 90 ans. Quel sacre du printemps.
31 mai / Ambassadeur pour les RENDEZ-VOUS AUX JARDINS en Gironde ce weekend ! Même s'il ne faut pas confondre jardin et paysage des passerelles sont possibles.
FACES B n°4 - S'engager : we can do it ! - mars 2013 Magnifique photo de UNE réalisée par Anthony Rojo, avec la complicité de la pétillante Sophie Briand
"On vous l’annonçait pour demain, mais youpi on vous l'offre aujourd'hui"
Telle une vague jaune annonçant le Printemps, le nouveau FACES B est arrivé ! L'engagement est au programme de ce numéro 4
So, "YOU CAN DO IT" : à vos marques, prêt, likez, partagez...
... Faites tourner plus que jamais !
"On a tous notre mot à dire, reste à en choisir l’art et la
manière…"
Portrait Anthony Rojo - mars 2013
Je m’attache aux actions réfléchies, à celles qui m’aident à
plonger dans la vie. J’aime me sentir libre, n’appréciant guère les actes
gratuits, même si je revendique mes petits grains de folie. S’interroger sur le
pourquoi et réfléchir au comment, et si c’était ça le plus important ! Ne
pas s’engager, tout en ayant la volonté et le courage de rester concerné, c’est
ici alors que réside toute ma difficulté.
Aujourd’hui, je fais souvent
rimer : immobilier avec perpétuité, devoir rester avec s’enraciner, ou
encore se marier avec s’emprisonner (inutile alors d’aborder la paternité)… Rassurons-nous,
rien n’est irrévocable ! J’espère encore évoluer, grandir, mûrir
peut-être même changer.
Par ailleurs, je reste fidèle à mes
valeurs et connais mes priorités. Je sais y trouver toutes mes motivations,
celles qui donnent à ma vie ce qu’il faut de mouvements. Livré sans engagement
ne signifie donc pas être privé de convictions. Et si je ne suis pas de ceux
qui brandissent des panneaux pour défendre des idéaux, c’est juste que je
réponds à un autre credo: S’engager intrinsèquement, vivre, poursuivre discrètement
mais toujours fidèlement.
Pour partager avec nous l'esprit FACES B,
n'hésitez plus à venir nous retrouver sur FACE(S) BOOK.
Une partie du comité de rédaction FACES B
Photo David Mauzat , mars 2013
En février / mars, les weekends se suivent mais ne se ressemblent pas. Je m'interroge : comment vous faire part de mes coups de cœur du moment, sans oublier de les vivre à fond ?
Au présent, saisir l'instant, noter les émotions, fixer les sensation, sans trop se préoccuper de la forme ni de la rédaction...
Après, vouloir partager, diffuser, envoyer, quelques images légendées. Pour simplement vous dire j'y étais ? pas forcément, peut être susciter des réactions, échanger des perceptions...
Aujourd'hui, au fond, on en garde des bons souvenirs, et sur le vieux buffet sous la poussière grise, il reste des cartes postales.
Se perdre dans l’œuvre de Hopper, puis monter au Sacré Cœur. Voir Dalí comme « un génie extravaguant », et croiser une vieille dame de 850 ans.
Ce weekend, direction le Nord : C'est Carnaval ! On se reconnait, on se retrouve, on chante... On partage juste un grand moment de joie collective.
pas après pas, le temps est passé aussi simplement que ça. le brunch était si bon, loin des efforts du semi-marathon !
20.1.13
Janvier 2013 :
Souvenons-nous d'Andrée Putman
entre stylisme, design, et architecture,
rigueur et minimalisme,
"réinventer le quotidien et ses objets dans leur simplicité".
Hier nous apprenions la disparition d'Andrée Putman (1925-2013).
Je me rappelle alors de la pertinence de son oeuvre et de sa réflexion sur la ville et son patrimoine, Une vision sur la "beauté" de Bordeaux que nous avions partagé ensemble en 2008. Un beau souvenir pour Camille Forgeau et moi qui avons eu l'honneur (ou l'audace) de l'interviewer pour "Les points sur le I" (le journal de l'ISIC, n°31).
Perdu dans le dossier central consacré au patrimoine - "Patrimoine, mon beau miroir" - on retrouve en pages 8/9 notre article de l'époque : "Deux figures dans la ville : une histoire de styles".
Une aventure étudiante présentant des regards croisés sur la ville, redécouvrez ici celui de l'artiste :
Construire la ville, intégrer son histoire, respecter sa personnalité, adopter son usage... En janvier 2008, Andrée Putman revient sur son expérience bordelaise [C'est en 1988 qu'elle signe l'aménagement du CAPC]. Pour elle, le patrimoine est nécessairement vecteur d'image. Son approche confirme d'ailleurs l'idée que "le beau" n'est pas en une fin soi. Souvenons-nous de ses propos...
Les Points sur les I : Vous avez une notoriété internationale. Pourquoi avoir accepté la commande du CAPC de Bordeaux ?
Andrée Putman :Je suis clairvoyante par nature et toujours
prête pour denouvelles aventures. J’ai participé à de nombreux projets marqués par leur éclectisme. On m’a
confié, par exemple, l’aménagement de plusieurs maisons ou hôtels particuliers,
pour lesquels j'ai dû me faire portraitiste, mais je n’avais jamais contribué à
l’édification d’un musée. Mon impatience était donc grande !
J’ai été comblée par la liberté qu’on me laissa
pour la réalisation du CAPC. Il ne s’agissait plus de décelé l’univers de quelqu’un mais d’un lieu, j’ai donc pu y introduire ma propre perception.
D’ailleurs j’ai décelé très tôt la splendeur potentielle du futur musée.
PI : La ville de Bordeaux vous
a-t-elle influencée pour créer la scénographie ? AP. : Il ne pouvait en être autrement. Le patrimoine historique
de Bordeaux est d’une grande richesse. L’emplacement de l’entrepôt dans
l’ancien quartier des Chartrons offrait des perspectives intéressantes. Cette
richesse culturelle s’est donc tout naturellement retrouvée dans mon travail de
scénographie du CAPC.
Je n’imaginais pas au début de cette aventure
à quel point j’allais vivre un moment de travail dense, complexe et si
jubilatoire. Aménager imaginer des lieux ou créer des itinéraires en donnant un
sens à la découverte d’un bâtiment, c’est ce
que j’ai fait, en y apportant une tonalité nouvelle.
PI : Vous semblez avoir, dans vos réalisations,
une certaine « obsession de la vérité ». Pour vous, le bâtiment, doit-il nécessairement être intégré dans son contexte pour être porteur de sens ?
AP. : Donner de l’importance à la
vérité dans la réalisation, c’est avant tout comprendre le bâtiment. Pour le
CAPC, nous avons pu compter sur les atouts spectaculaires du bâtiment dont son immense
nef et sa galerie de onze salles.
Mais l’authenticité du lieu se traduit
également par son rôle à jouer. C’est comme une maison, cinq, dix ans plus
tard, elle ne présente plus les mêmes caractéristiques qu’elle avait
lorsqu’elle a été livrée. Parce qu’elle a justement vécu la vie des autres. Le CAPC, lui, est porté par les œuvres qu’il
présente, elles qui lui donne du sens.
PI : De même, le patrimoine sert parfois de faire valoir
à la ville : « Il faut faire du beau pour du beau » ! Qu'en pensez-vous ?
AP. : Une belle
réalisation peut toujours servir pour défendre l’image d’une
ville. Toutefois, je m'applique, par un travail de fourmi, à faire exister des bâtiments par / pour eux-mêmes. Chargés d’une beauté particulière, ils sont là pour habiter
littéralement l’espace urbain... Mais il est normal que
les bâtiments marquants puissent renforcer la colonne vertébrale patrimoniale
d’une ville. Le beau ne doit pas
pour autant être porteur d’une valeur ostentatoire. Il est pour moi le fruit de
quelque chose de vrai, de vécu.
PI : Vous avez été l'une des "pionnières" du
renouveau patrimonial de Bordeaux, aujourd’hui classée à
l’UNESCO, Selon vous, Le CAPC est-il pour autant devenu un outil de
communication moderne pour la ville de Bordeaux ?
AP. : En tout cas, je crois que le CAPC
possède toutes les qualités pour l’être. C’est fascinant de penser un bâtiment
dans son évolution, de percevoir son inscription au patrimoine de la ville comme acteur commercial puis comme figure
culturelle. A chaque époque la ville a su en tirer profit et le mettre au
service de différents usages.
Le CAPC, en soi n’est qu’un vieil entrepôt
miraculeux, mais j’aime à penser qu’il a une force et un éclat particulier. Il
serait presque dommage de ne pas le concevoir comme outil de communication puisqu’il
s’appuie sur une histoire unique et singulière.
Propos recueillis par Camille FORGEAU et Nicolas CHABRIER
pour "Les points sur les I" en janvier 2008
Remerciements particuliers :
- à l'équipe du Studio PUTMAN qui a rendu cet travail possible.
- à l'équipe du CAPC qui a accepté de nous céder les droits photographiques.
- à l'équipe pédagogique des "Points sur les I" / ISIC : Marie-Pascale MIGNOT (architecte-scénographe) / Annick MONSEIGNE (Maître de conférences - Université Bordeaux3) / Didier BEAUJARDIN (Conseil Général de la Gironde) / Philippe Loquay (Ancien directeur de l'ISIC) et Jacques Palut (Photographe).